Le Salon Beige: 18 nouveaux articles:Coemmunion réparatric-et varia

 

 

 

Le Salon Beige: 18 nouveaux articles

 

Le Salon Beige: 18 nouveaux articles

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Communion réparatrice

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Notre Dame est venue à Lourdes le 11 février 1858 pour nous demander de faire pénitence. Quelques années plus tard, il y a cent ans, Elle venait à Fatima nous annoncer que Dieu voulait établir dans le monde la dévotion à son Cœur Immaculé.

Découvrons le centre de cette dévotion, la communion réparatrice des premiers samedis du mois et prions pour que le pape François approuve et encourage cette dévotion.

Allez sur le site Hozana   http://hozana.org/s/UvhRco   et inscrivez-vous pour découvrir chaque semaine, tout au long de l’année 2017 ce que Notre Dame a voulu nous faire comprendre. Ce devait être important car Elle l’a souligné par un très grand miracle annoncé 3 mois à l’avance.

C’est arrivé un 11 février…

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« A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines. » Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • en 778 : Baptême du Sarrazin Mirât ; la Vierge Marie rentre chez Elle (voir la fin de la chronique).

En 778, Charlemagne, lassé par la résistance opiniâtre du Seigneur sarrasin Mirât occupant la citadelle de Mirambel (l’actuelle citadelle de Lourdes) s’apprête à lever le siège lorsque Turpin, évêque du Puy-en-Velay, compagnon de Charlemagne, a une inspiration et obtient l’autorisation d’aller parlementer avec l’assiégé. Il propose à Mirât de se rendre, non pas au souverain, mais à la Reine des cieux. La proposition plaît au chef Maure qui dépose ses armes aux pieds de la Vierge noire du Puy et se fait baptiser. Le jour de son baptême, Mirât prent le nom de Lorus qui, transmis à la ville, devint plus tard Lourdes.

Lors de la reddition il est écrit que Mirât : « ne connaît aucun mortel au-dessus de lui et préfère la mort à la honte de la capitulation ; qu’il rend les armes au serviteur de Notre-Dame, et est prêt à recevoir le baptême, à condition que son comté ne relève jamais, soit pour lui soit pour ses descendants que d’Elle seule. » Charlemagne signe l’accord. Le 11 février 1858, Notre Dame apparaît à Sainte Bernadette et demande à être vénérée à Lourdes.

Tiré de La Vierge Marie dans l’histoire de France du Marquis de la Franquerie, (Editions Résiac page 36 à 38)

Voir la chronique du 18 janvier.

  • le 11 février 731 : décès du pape saint Grégoire II.
  • le 11 février 824 : décès du pape saint Pascal Ier.

98e pape, après Saint Pierre, Pascal Ier est Souverain Pontife du 25 janvier 817 au 11 février 824. Né à Rome, il est auparavant abbé du monastère Saint-Étienne à Rome. Il reçoit en don de la part de Louis le Débonnaire, Roi de France et empereur d’Occident, la Corse et la Sardaigne. Il couronne Lothaire Ier empereur en 823, et accueille à Rome les Grecs persécutés par les iconoclastes.

  • le 11 février 1302 : Philippe le Bel fait brûler la bulle Ausculta Fili.

« Ausculta, fili », en latin, « Écoute, mon fils », est l’incipit, l’en tête, le titre donné à cette bulle du pape Boniface VIII adressée au Roi Philippe IV le Bel. Elle rappelle, entre autre, la supériorité du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel.

Les caractères du Roi et du pape étaient aussi violents qu’autoritaires. Le conflit est rapidement devenu une lutte ouverte publique et sans merci. Le pape, au lieu de rester sur les questions d’impôts et de désignation des évêques, émet des prétentions énormes dans la direction temporelle des peuples et sur la couronne de France.

De son côté, Philippe porte atteinte physiquement à la personne du pape, en 1303. Le Fils Aîné de l’Eglise s’est rebellé contre sa mère. Comme dans l’Ancien Testament, ses trois fils se succèderont sur le Trône sans descendance.

Philippe IV, pour donner un semblant de justification à ces décisions convoque pour la première fois les Etats-généraux, ceux-là mêmes qui seront une des causes de la chute de la monarchie 500 ans plus tard. Le Marquis de la Franquerie note que la faute est royale et nationale. La sanction royale est la fin des capétiens directs. La sanction pour le pays est la guerre de 100 ans qui approche.

  • le11 février 1511 : mort de Charles II d’Amboise de Chaumont.

Fils aîné de Charles Ier d’Amboise, gouverneur de Champagne et de Bourgogne, favori de Louis XI et de Catherine de Chauvigny (1450-1485), dame de Ravel il est un homme politique et militaire français. Il a tout au long de sa vie différentes fonctions politiques et est successivement grand-maître, maréchal et amiral de France en 1502, 1504 et 1508 et vice-roi de Lombardie 1510. Grand admirateur de Léonard de Vinci, il lui commande de nombreux tableaux et divers travaux d’aménagement pour son palais.

Charles II d’Amboise réprime la révolte des Génois en 1507 ; commande l’avant-garde de l’armée du Roi à la bataille d’Agnadel le 14 mai 1509 et prend la même année plusieurs places aux Vénitiens. Il meurt à Correggio en Lombardie, à l’âge de 38 ans et est inhumé en la chapelle des Cordeliers d’Amboise.

« Mort le prit un peu bien tôt, écrit un chroniqueur « Jean d’Authon », car il fut homme de bien toute sa vie ; un sage, vertueux et avisé seigneur de grande vigilance et bien entendant les affaires. »


Portrait de Charles d’Amboise (1473-1511), par Andrea Solario, Musée du Louvre.

  • le 11 février 1536 : Philippe Chabot, amiral de France, occupe la Bresse et la Savoie

La mort du duc de Milan, François II Sforza, provoque la huitième guerre d’Italie, dans laquelle François 1er et l’empereur Charles Quint, se disputent le duché de Lombardie. Le Roi de France prendra possession de la Savoie et du Piémont mais renoncera finalement à Milan.

  • le 11 février 1543 : le roi Henri VIII d’Angleterre signe une alliance avec Charles Quint contre la France.

Une invasion de la France est planifiée. Henri VIII prévoit de plus d’unifier par la force l’Ecosse à l’Angleterre. En riposte, le parlement écossais renouvelle en décembre de cette même année son alliance avec la France.

  • le 11 février 1650 : mort de René Descartes, philosophe et mathématicien français

René Descartes est né le 31 mars 1596 en France. C’est un philosophe et un scientifique de l’époque moderne. Il peut être considéré comme un des pères de toutes les grandes erreurs modernes. Sa devise était : « Larvatus prodeo » (Je m’avance caché).

François Maris Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l’intelligence et des mœurs affirme :

« La « Bête » s’est frayé un parcours historique derrière la philosophie de Descartes, les Loges maçonniques, les sociétés de pensées sous la Révolution, le socialisme, le communisme, le nazisme, le freudisme… jusqu’au féminisme avorteur d’aujourd’hui. »(*)

Il poursuit plus loin :

« La foi, la grande doctrine de vérité à la quelle les sociétés chrétiennes ont alimenté pendant des siècles leur énergie, leur activité, leur puissance créatrice, a reçu son premier « coup d’arrêt » d’un savoir qui prétendit «  changer le monde », et qui effectivement l’a changé. Ce n’est pas par hasard que Descartes appelait sa philosophie son Monde. A dater de Descartes, nous n’assistons à rien de moins qu’à une transformation du monde, et l’on peut dire que le « monde moderne » a eu René Descartes pour démiurge et pour créateur. C’est lui qui a semé presque tous les germes dont l’Homme faustien n’a cessé depuis trois siècles, de récolter les fruits.

Que la Science établisse donc son règne (c’est une affaire de deux ou trois siècles disait Descartes), et la Béatitude est au bout. »(**)

Paul Valéry pensait que : « Descartes est certainement l’un des hommes les plus responsables de l’allure et de la physionomie de l’ère moderne que l’on peut particulièrement   caractériser par ce que je nommerais la quantification de la vie. En substituant le nombre à la qualité, en excluant tout ce qui n’est pas mathématiquement évident ou censé tel, cette matérialisation de la science est au principe et à l’origine de la profonde inhumanité de la science moderne. »(***)

(*)Histoire de la volonté de perversion de l’intelligence et des mœurs aux éditions de Chiré page 21

(**) Idem page 53

(***) Idem page 54

Le Discours de la méthode

Descartes rencontre Jansénius en 1620 à Poitiers ; et les gens de Port Royal à l’origine d’une des deux grandes erreurs qui auront raison des lois fondamentales du Royaume, le Jansénisme, prendront parti pour Descartes.

  • le 11 février 1744 : une bataille navale s’engage entre une flotte anglaise et une flotte franco-espagnole devant Toulon.

Cette bataille, aussi appelée bataille du cap Sicié, s’achève le 22 février par la victoire franco-espagnole.

  • le 11 février 1798 : les troupes françaises entrent dans la ville et proclament la République romaine.

Le pape, qui avait décidé en décembre 1796 de reprendre les armes contre la France, est fait prisonnier par les révolutionnaires et est exilé à Florence puis Sienne pour mourir à Valence.

  • le 11 février 1809 : Napoléon écrit à Roederer.

« Je n’ai qu’une passion, qu’une maîtresse; c’est la France; je couche avec elle… Je jure que je ne fais rien que pour la France; je n’ai en vue que son utilité. Je jure, que si je ne lui donne pas plus de liberté, c’est que je ne le crois pas utile pour elle ».

  • le 11 février 1814 : victoire de Napoléon à la bataille de Montmirail.

Avec deux fois moins d’effectifs, Napoléon écrase les Russes et les Prussiens à Montmirail, alors qu’il vient de détruire le corps russe du général Olsouviev à Champaubert.

La cavalerie de la Garde se jette sur les carrés russes (peinture de Wojciech Kossak).

  • le 11 février 1858 : première apparition de la Sainte Vierge à Bernadette Soubirous, 14 ans dans la grotte de Massabielle, à Lourdes. Il y en aura 18.

Avec sa sœur Marie, dite Toinette, et Jeanne Abadie, une amie, Bernadette se rend le long du Gave pour ramasser du bois mort. Du fait de sa santé précaire, elle hésite à traverser le Gave, gelée, comme sa sœur et son amie. Elle est alors surprise par un bruit et lève la tête vers la grotte de Massabielle :

«J’aperçus une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied ».

Pour en savoir plus:
http://fr.lourdes-france.org/approfondir/bernadette-soubirous

En 1862, l’église reconnaît l’existence des apparitions à Lourdes, qui devient l’un des lieux de pèlerinage les plus connus au monde. Le 4 juillet 1866, Bernadette quitte Lourdes pour Nevers et prend l’habit des Sœurs de la Charité de Nevers, sous le nom de Sœur Marie-Bernard. Le 30 octobre 1867, elle fait sa profession religieuse dans la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers. Bernadette décède le 16 avril 1879, le mercredi de Pâques. Elle est béatifiée le 14 juin 1925, et canonisée le 8 décembre 1933 par Pie XI à Saint-Pierre de Rome.

  • le 11 février 1868 : mort du physicien et astronome français Léon Foucault.

On lui doit l’invention du gyroscope et ses travaux sur la vitesse de la lumière. Mais il est surtout célèbre pour avoir déterminé, au cours d’une expérience menée en 1851, la rotation quotidienne de la Terre autour de son axe, au moyen d’un pendule d’une longueur de 67 m. Ce « pendule de Foucault » est visible au Panthéon.

  • le 11 février 1895 : discours de Jaurès à la Chambre des députés.

Il est possible de lire dans le N°1439 de l’Homme Nouveau un texte sidérant et complètement oublié. Il s’agit d’un extrait d’une intervention de Jean Jaurès à la Chambre des députés, le 11 février 1895 (cf. le Journal Officiel de la République Française du 12 février, pages 265 à 281) :

«C’est que l’humanité dans l’univers est une grande commission d’enquête dont aucune intervention gouvernementale, aucune intrigue céleste ou terrestre ne doit jamais restreindre ou fausser les opérations ; c’est que toute vérité qui ne vient pas de nous est un mensonge; c’est que jusque dans les adhésions que nous donnons, notre sens critique doit rester toujours en éveil et qu’une révolte secrète doit se mêler à toutes nos affirmations et à toutes nos pensées ; c’est que si l’idée même de Dieu prenait une forme palpable, et Dieu lui-même se dressait, visible, sur les multitudes, le premier devoir de l’homme serait de refuser l’obéissance et de le traiter comme l’égal avec qui l’on discute, mais non comme le maître que l’on subit…. »

Voilà ce qu’affirmait celui que la république considère comme un des grands hommes de la nation. De Descartes à Jaurès la filiation intellectuelle est évidente. La république française a été fondée pour lutter contre la foi catholique et la détruire ; elle a été baptisée dans le sang des martyrs catholiques de la révolution. Aujourd’hui cette lutte à mort continue.

  • le 11 février 1922 : naissance d’Hélie Denoix de Saint Marc, militaire français.

Officier français qui commande le 1er REP, lors du putsch d’Alger, emprisonné par De Gaulle. C’est un homme d’honneur comme on en trouve peu de nos jours.

  • le 11 février 1929 : signature des accords du Latran.

Mussolini, chef du gouvernement italien, et le cardinal Pietro Gasparri signent au palais du Latran à Rome un traité qui fixe définitivement le cadre des relations entre la papauté et le royaume italien. Depuis 1870, le pape se considérait comme prisonnier au Vatican. La Cité du Vatican est créée et le pape Pie XI en est le souverain. Le Vatican est indemnisé de 750 millions de lires pour la perte des Etats de l’église entre 1860 et 1870. Les accords, consultables ici :

http://mjp.univ-perp.fr/traites/1929latran.htm

Il est doublé d’un concordat qui instaure le catholicisme comme la « seule religion de l’Etat Italien ». L’enseignement religieux devient obligatoire et le divorce civil est interdit. De son côté, le pape reconnaît la souveraineté de Victor Emmanuel III sur l’Italie, et Rome comme capitale du pays.

Carte du Vatican, le plus petit Etat du monde.

  • le 11 février 1950 : mise en place du SMIG.

Le Salaire minimum interprofessionnel garanti SMIG entre en vigueur en France. A partir de 1952, le SMIG est indexé sur les prix. Le 21 janvier 1970, il est remplacé par le SMIC (Salaire minimum interprofessionnel de croissance).

  • le 11 février 2013 : le Pape Benoit XVI annonce qu’il renonce à ses fonctions à partir du 28 février.

Macron fait l’écolo, il « pense printemps »…

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Qui croyait avoir tout vu…?

Écoutez Emmanuel #Macron et « pensez printemps » ! 🕶 🌹 ☀️ 🌻 pic.twitter.com/4MG8mPAkuW

— Ridicule TV (@RidiculeTV) 9 février 2017

Sans enthousiasme, pas d’autorité

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Tarek-une-chance-pour-la-france-jean-francois-chemainJean-François Chemain, diplômé de l’IEP de Paris, agrégé et docteur en Histoire,a exercé pendant une dizaine d’années le métier de consultant international, avant de devenir cadre dirigeant dans un grand groupe industriel français. Depuis 2006, il a choisi d’enseigner l’Histoire, la Géographie et l’Éducation Civique dans un collège de ZEP. Son dernier ouvrage sortira le 9 février aux éditions Via Romana : Tarek, une chance pour la France ?. À travers des anecdotes aussi glaçantes que désopilantes, on découvre une jeunesse de banlieue déchirée entre rejet de la France et le désir de l’aimer. Encore faut-il leur proposer d’aimer la France : comment cela peut-il arriver si l’on a honte de ce que l’on est ?

« La « crise de l’autorité » ne serait-elle pas le fruit d’une faillite générale de l’enthousiasme ? Nous ne sommes plus enthousiastes, anesthésiés par le confort matériel, accablés par la désespérance, minés par l’inquiétude. La France ne croit plus en son avenir, rongée qu’elle est par le désespoir, le relativisme, la honte d’elle-même. Quelle autorité veut-on avoir sur des jeunes qui ont leur vie à construire, et des rêves plein la tête, et à qui on est payé pour expliquer  qu’ils vivent dans un pays d’ancien esclavagistes, colonialistes et collabos, et d’actuels racistes, qui a tant contribué à polluer la planète que la catastrophe écologiste est imminente, et qui n’est plus qu’une goutte d’eau dans l’océan de la mondialisation ? »

La baisse du taux de natalité n’est pas seulement liée à la crise économique

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Jean-Pierre Maugendre rétablit quelques vérités, à propos de la crise démographique que la France connaît :

« […] « C’est d’abord parce que les Français sont inquiets sur l’évolution de leur niveau de vie » (Yves de Kerdrel Valeurs Actuelles du 26 janvier) que la natalité chuterait. L’éditorialiste du célèbre hebdomadaire semble créer un lien direct de cause à effet entre les perspectives de prospérité matérielle et la fécondité. S’il n’est pas question de nier que les difficultés matérielles peuvent être un frein à la natalité il n’est pas non plus légitime de lier la natalité uniquement à des questions économiques. Les pays les plus riches d’Europe (Allemagne, Suisse, Autriche, Norvège, Suède, etc.) ne sont pas ceux à la natalité la plus élevée. Citons les taux de fécondité de l’Allemagne (1,44 enfants par femme), la Suisse (1,55), la Norvège (1,86), l’Autriche (1,46), etc.

La vérité sur le « baby boom »

C’est au général De Gaulle et à la politique nataliste impulsée par le Conseil National de la Résistance que serait dû le redressement démographique de la France après la seconde guerre mondiale, le fameux « baby boom ». Il se trouve que c’est à la IIIe République confortée par les mesures de l’État Français que l’on doit le redressement de notre natalité à partir de …1943 et cela malgré l’absence de 1 850 000 prisonniers. En effet l’année 1943 enregistre 589 000 naissances contre 576 000 en 1938 et 580 000 en 1939. Que s’est-il passé ? Tout d’abord de nombreuses mesures législatives ont été adoptées : loi Landry du 11 mars 1932 qui instaure des sursalaires familiaux pour les familles de plus de deux enfants, décret-loi du 12 novembre 1938 qui crée des Allocations Familiales progressives et indépendantes du salaire, code de la famille du 29 juillet 1939 qui promeut une prime à la naissance et une allocation de mère au foyer. L’inspirateur de ces mesures est un démographe fondateur de l’Institut National d’Études Démographiques, Alfred Sauvy, membre du cabinet de Paul Reynaud en 1940. À ces mesures matérielles vient s’adjoindre la promotion, que l’on qualifierait aujourd’hui de médiatique, par l’État français de la femme de France comme épouse et comme mère. Le maréchal Pétain ne cesse d’exalter ce rôle dans de très nombreux discours conformément à la devise « Travail, Famille, Patrie ». La mesure emblématique de cet état d’esprit sera, bien sûr, l’institution de la Fête des Mères en 1941. Les lois sur le divorce deviennent plus restrictives. Le CNR ne fera que prolonger et conforter cette politique qui sera au fil du temps réduite à néant. D’une part financièrement, les Allocations Familiales devenant un instrument de redistribution sociale contrairement à leurs intuitions d’origine, et d’autre part médiatiquement par la dévalorisation constante de la maternité et de la femme qui se consacre à l’éducation de ses enfants. Logiquement le taux de natalité commence à fléchir au milieu des années 1970 qui sont encore une période de forte croissance et de prospérité. Les conséquences de l’esprit de mai 68 sont également perceptibles dans ce domaine et ce n’est pas en proposant, plus ou moins consciemment, Brigitte Bardot comme modèle de la femme moderne et libérée que la droite se montre capable de redresser la barre. Tout cela pour aboutir à la situation ubuesque où s’occuper des enfants des autres est admirable mais s’occuper des siens est l’objet d’un profond mépris de la part de la classe politico médiatique. Comme le notait justement Alfred Sauvy : « La seule qui n’ait pas droit à une retraite normale est la mère de plusieurs enfants ».

Notons enfin, avec tristesse, que l’Église qu’il est maladroit mais commode de qualifier de conciliaire est dans une position pour le moins ambiguë sur le sujet. Mise à part l’Irlande les pays où la pratique religieuse reste significative ou importante : Espagne, Italie, Pologne sont aussi ceux qui ont des taux de natalité particulièrement bas, entre 1,3 et 1, 5 enfants par femme. On aura du mal à croire que ces chiffres sont la conséquence d’une maîtrise particulièrement remarquable des méthodes de régulation naturelle des naissances promues par l’encyclique de Paul VI Humanae Vitae à l’exclusion de l’avortement et de la contraception artificielle…

Une expérience à suivre

Il semble donc que le redressement de la natalité française, condition de la survie de la France, soit à la conjonction de deux facteurs. D’une part des soutiens financiers qui permettent à chaque naissance de ne pas se concrétiser, comme aujourd’hui, par une baisse de l’ordre de 20% du niveau de vie de la famille concernée. D’autre part un climat général de valorisation de la maternité mais aussi de stabilisation des unions. Pour des raisons évidentes l’instabilité des couples ne facilite pas la transmission de la vie. La seule expérience d’envergure aujourd’hui menée dans ce domaine a lieu dans la Russie de Vladimir Poutine. Il sera intéressant d’en observer les résultats. Quant à la France ce sujet ne semble guère intéresser les actuels prétendants à la magistrature suprême. »

François Bayrou, le politicard modèle

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Dans une tribune, Eric Zemmour montre que François Bayrou est l’archétype du politicien qui passe son temps à dire et à faire tout et son contraire. Extrait :

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Steve Bannon, le « Patrick Buisson » américain

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Steve Bannon, ancien président exécutif de Breitbart News LLC, fut directeur de campagne de Donald Trump et est désormais conseiller stratégique du président. Voici l’extrait d’un article de Philippe Gélie dans Le Figaro. Le parallèle avec Patrick Buisson, qui dit la même chose sur cette fin du cycle des Lumières, est frappant :

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Etats-Unis : Tom Price confirmé à la Santé

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C4TsYsPW8AEXUC_The Marche for Life félicite le nouveau Secrétaire d’Etat à la Santé. Tom Price est un protestant évangélique, fervent partisan au Congrès d’une politique chrétienne en matière d’avortement et de mariage.

Le Sénat a confirmé sa nomination par 52 voix contre 47.

Tom Price, chirurgien orthopédique de formation, va pouvoir réécrire l’Affordable Care Act de 2010, aussi dénommée Obamacare, qui a permis le financement obligatoire de la culture de mort sur fonds publics. Il devrait aider les républicains, majoritaire au Congrès, qui travaillent déjà sur un texte de remplacement à l’Obamacare que le nouveau président des États-Unis Donald Trump a promis d’abroger. Membre de la Chambre des représentants depuis 2005 et actuel président de sa commission du budget, Tom Price a travaillé sur des textes pour remplacer l’Obamacare par des crédits d’impôts permettant de souscrire à une assurance maladie.

Le référendum d’initiative populaire pour restreindre l’avortement

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Capture d’écran 2017-02-10 à 14.27.29Présent revient sur l’émission « Face aux Chrétiens » avec Marion Maréchal-Le Pen, dont nous avons déjà publié quelques extraits (voir ici, et ). Le quotidien relève notamment, sur le sujet de l’euthanasie, que

« la loi Claeys-Léonetti, relative à la fin de vie, devrait être « réformée en profondeur (…) pour revenir à l’esprit initial de la loi, qui était la première version, et qui devrait être améliorée afin que l’alimentation et le fait de donner à boire ne soient pas considérés comme un soin mais comme un besoin élémentaire ».

Marion Maréchal-Le Pen dénonce ici avec justesse cette confusion relevée par les milieux pro-vie concernant l’assimilation de l’alimentation à un soin médical, alors qu’il s’agit d’un besoin naturel.

Mais surtout, autre aspect intéressant, c’est l’utilisation du 5e engagement de Marine Le Pen, créant un véritable référendum d’initiative populaire, sur proposition d’au moins 500 000 électeurs, pour faire voter des lois pro-vie.

« Quant à savoir pourquoi Marine Le Pen a ôté de son projet présidentiel la remise en cause des IVG de confort, la députée FN a expliqué que la candidate avait préféré « que ce débat se fasse (…) à travers notamment une mesure fondamentale de notre projet qui est le référendum d’initiative populaire (…). Une solution beaucoup plus saine, selon elle, plutôt que de s’enfermer dans le cadre des présidentielles sur ce sujet, qui va être l’objet de caricatures et va nous empêcher, en parallèle, de développer beaucoup d’autres choses ». »

Elle reprend ici une idée proposée par Jean-Marie Le Pen en 2007, à ceci près que le référendum était à l’initiative du gouvernement, alors qu’il est maintenant à notre initiative, charge à nous de trouver 500 000 personnes, ce qui est la moindre des choses si l’on veut gagner ensuite un référendum.

Ce scénario référendaire a le mérite de rappeler qu’il ne s’agit pas pour les pro-vie de « prendre le pouvoir », mais de convaincre leurs compatriotes. Cela montre aussi que les citoyens attachés au respect de la vie ne doivent pas attendre des partis politiques qu’ils soient le moteur du combat pro-vie en France. Cette bataille cruciale ne sera gagnée que si un mouvement pro-vie puissant se développe en-dehors des partis.

Nouvelle procédure de divorce : rapidité de l’audience et faible formalisme

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De Jacques Bompard :

Unknown-27« En cinq ans, le gouvernement socialiste aura accompli la tâche qu’il s’était fixé : non content d’avoir entériné le gouffre économique de la Nation, il en aura détruit les fondements essentiels. S’attachant à intervenir dans chaque parcelle de la vie privée des Français, l’État pratique l’immixtion au détriment de la responsabilité des familles. « Mariage » pour Tous ; avortement pour tous ; divorce pour tous. Au détriment de l’enfant, cette déconstruction perpétuelle des solidarités familiales porte en elle le germe de tous les maux.

A l’heure où le nombre de divorce annuel affecte 120 000 à 150 000 couples, la dernière mesure de l’État aura été de favoriser l’accélération de la procédure de séparation. Lors du passage de ce texte inique, j’avais déposé de nombreux amendements soulignant l’inanité d’un tel texte, qui enjoint les couples souhaitant se séparer à ne même plus à recourir à un juge, afin d’accélérer le divorce et désengorger les tribunaux. Non seulement de telles dispositions, accréditées par actes sous seing privé, n’ont plus de valeur authentique, mais elles soulèvent également des problématiques dans le cœur de la cellule familiale.

« Permettre aux conjoints de négocier entre eux, c’est les renvoyer à des rapports de force », soulignait en ce sens Sibylle Gollac, sociologue. Un rapport de force auquel est confronté l’enfant, qui peut désormais se voir échoir la lourde charge de contester le divorce, engendrant par ailleurs l’ouverture d’une procédure judiciaire. Qu’en est-il du droit de l’enfant à être élevé par son père et sa mère ? Car comme le soulignait l’association Famille et Libertés, « le mariage, qui dure, est le cadre le plus adapté aux besoins des enfants, non pas parce que les gens mariés seraient les meilleurs, mais parce qu’il offre à la famille un cadre protecteur et sécurisant ».

Quelques mois seulement après le passage de la loi, certains époux « déplorent déjà la rapidité de l’audience et son faible formalisme », confie Sibylle Gollac. Encore une fois, l’État, qui ignore jusqu’à la propre constitutionnalité des législations qu’il met en place, en fait pâtir ses institutions et ses ressortissants. Quel est cet État, qui prône sans cesse « l’égalité réelle » au détriment de cette saine complémentarité qu’entretient la famille ? Quel est cet État, qui abandonne les enfants au triste avenir d’une vie rythmée par la dictature de l’individualisme ? Quel est cet État qui favorise la décroissance démographique de son peuple et en dévaste les foyers ? A cet État-là, on aimerait rappeler qu’il doit être le fonctionnaire de la société…et non l’inverse. »

Pas de messe de requiem pour le grand-maître franc-maçon

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1085280646Les obsèques du grand maître des francs-maçons ivoiriens, Clotaire Magloire Coffie, ont démarré le 6 février à Abidjan et se poursuivront jusqu’au 10 février, date de son inhumation. Sur l’avis de décès distribué par la famille, les chefs d’État ivoirien, Alassane Ouattara, congolais, Denis Sassou Nguesso et gabonais, Ali Bongo Odimba.

Cela n’a pas fait faiblir le cardinal Jean-Pierre Kutwa, archevêque d’Abidjan, qui tient compte de l’incompatibilité entre la religion catholique et la franc-maçonnerie, bien que l’ancien grand maître fût un catholique pratiquant assidu à la paroisse Notre-Dame-de-Bietry, dans le quartier de Marcory, au sud d’Abidjan. Mgr Jean Pierre Kutwa a demandé à Mgr Ziad Sacre, curé de la Mission catholique libanaise d’Abidjan, de ne pas célébrer une messe pour Michel Georges Ghorayeb, le compagnon de route de Clotaire Magloire Coffie lors de leur accident mortel du 29 janvier, sur l’autoroute du Nord reliant Abidjan à Yamoussoukro.

Finalement, c’est le curé de l’Église grecque orthodoxe de Côte d’Ivoire qui a été sollicité pour célébrer un service religieux lors de la veillée funèbre conjointe des deux défunts, le 6 février, à la salle Félix Houphouët-Boigny de la société de pompes funèbres Ivosep d’Abidjan-Treichville. Toute la hiérarchie de la GLCI était présente, notamment le grand maître Hamed Bakayoko, ministre de la Sécurite, Alain Donwahi, grand maître de la province du Grand centre et ministre de la Défense.

Une école musulmane que la justice veut fermer reste ouverte

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Lu sur le blog de la liberté scolaire :

« L’école Al-Badr, à Toulouse, gérée par un directeur condamné par la justice, a été jugée « non-conforme », et sommée de fermer. Les parents ont reçu une injonction administrative à scolariser leurs enfants ailleurs. Ils encourent une peine de six mois de prison, et une amende de 7 500 euros (Article 227-17-1 du Code Pénal). Pourtant, même si la décision de justice a été rendue le 15 décembre, l’école fonctionne toujours en toute illégalité, et les enfants continuent de s’y rendre chaque matin, au point que pour la première fois, l’Etat envisage le recours à la force pour obtenir la fermeture.

Le changement de régime d’ouverture prôné par Mme Najat Vallaud-Belkacem était censé permettre de régler la question des écoles radicalisées, en garantissant, par le régime d’autorisation, un meilleur contrôle. Le problème est en fait tout autre : la question qui est posée est celle de la capacité et de la volonté de l’Etat d’intervenir et faire appliquer la loi dans les cas de radicalisation.

Dans le cas de l’école Al-Badr, la base de droit actuellement en vigueur a suffi pour repérer le problème, le diagnostiquer et prendre une décision. Nul besoin d’autorisation préalable comme le voulait l’actuelle ministre. Une école hors contrat est une école déclarée, connue, inspectable : l’opposé d’une école clandestine.

En revanche il semble qu’il y ait défaillance dans la mise en œuvre effective de la décision de fermeture. Problème d’exécution du droit ? Problème de police ? Ou problème de volonté ?

En fait les zones de non-droit ne sont pas des zones où le droit est insuffisant, mais des zones où il ne s’applique pas.« 

L’adjoint LGBT d’Alain Juppé à Bordeaux rejoint Emmanuel Macron

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CFETOUH_1Marik Fetouh, adjoint d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux, « chargé de l’égalité et de la citoyenneté », va rejoindre l’équipe de l’ancien ministre de François Hollande.

Fondateur du premier centre LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et Trans) à Bordeaux, islamophile et immigrationniste, ce dernier explique aujourd’hui dans un entretien au Figaro, qu’il va apporter son « expertise sur la laïcité, la lutte contre les discriminations et la lutte contre la radicalisation ». Marik Fetouh ne fait pas mystère de de sa volonté de continuer à promouvoir les minorités :

« Je ne pense pas que la France est un pays catholique et de race blanche. La culture française est diverse ».

Identité : la France a besoin de sortir de son amnésie culturelle

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Dans Permanences, Guillaume de Prémare indique que la forte soif d’identité est née de la déliquescence actuelle de la société :

Identite_2-510x275« […] on parle aujourd’hui de « dissociété », c’est-à-dire une juxtaposition d’individus dissociés. Là où nous voulions que la personne soit centrale, c’est « l’individu particulier » qui règne. Là où nous voulions que les personnes bénéficient de droits inaliénables, nous avons développé l’idée de progrès sur l’extension permanente des droits individuels, sans égard pour ce qui fait la cohésion d’une collectivité. Le « contrat social » devait assurer un lien conscient et consenti entre l’individu et la société ; reconnaissons que le « contrat » ne suffit pas quand la société se morcelle dans la concurrence des revendications particulières. Notre substance sociale est devenue en quelque sorte indéfinie, les sociabilités sont en friche, le civisme est en recul, la culture est atomisée ; et chacun se demande aujourd’hui ce qui pourrait créer à nouveau « du commun ».

Panne de substance commune

Cette panne de substance commune constitue probablement l’une des angoisses existentielles majeures de notre temps. La nature sociale de l’homme revient au galop : l’individu ne se suffit pas à lui-même et se cherche, non seulement des liens, mais une appartenance ; ou plutôt il recherche des liens fondés sur une appartenance commune et tendus vers un projet collectif. Ici se situe un aspect majeur de la panne postmoderne. Cette soif d’appartenance est l’un des éléments structurants de la problématique contemporaine. De la réponse qui pourra y être apportée dépendra en partie notre capacité à poursuivre le cours historique de notre civilisation. […]

Voici donc la trame de fond sur laquelle revient en force, dans la sociologie des profondeurs de nos pays occidentaux, la notion d’identité, c’est-à-dire le « caractère fondamental et permanent de quelqu’un, d’un groupe». La France est l’un des pays européens où la question de l’identité est la plus vive. Ce surgissement historique se fait dans un contexte tendu : en même temps que se déploie la recherche de substance commune, s’exprime un puissant refus de la dissolution des particularismes dans un grand tout indéfini. Ce qui fait réagir le peuple profond, c’est ce que Laurent Bouvet nomme « l’insécurité culturelle », durement vécue dans des territoires en rupture avec la culture cosmopolite des grandes métropoles, des territoires qui tombent progressivement en déshérence économique et sociale. Les classes populaires délaissées et les classes moyennes en voie de déclassement de « la France périphérique » sont toujours davantage en état de sécession avec la culture dominante portée par le consensus des élites urbaines acquises à la globalisation, à ce que l’on nomme la « société ouverte ». C’est un phénomène politique que Laurent Bouvet considère comme crucial : « Articuler la question sociale et la question identitaire est une nécessité absolue », affirme le politologue jadis proche du Parti socialiste, qui appelle à « reconstruire du commun, celui dont parlait Renan, celui dont parlait Péguy ». […]

La présence de plus en plus visible de l’islam dans l’espace public et la crise migratoire constituent des facteurs d’accélération et d’aggravation du phénomène d’atomisation tribale. De fait, se développe aujourd’hui une angoisse du « grand remplacement », qui ne touche pas seulement les zones urbaines à forte proportion de populations d’origine étrangère, mais aussi la France périphérique. Il s’agit ici d’une angoisse démographique. […]

C’est alors que l’angoisse identitaire – qui sommes-nous ? – se transforme peu à peu en « angoisse ethnique » – quel danger représente l’autre ? Ce que les mouvances identitaires nomment depuis déjà longtemps « la prise de conscience ethnique » dépasse aujourd’hui ce micromilieu marginal et ultra-minoritaire. Il n’est nul besoin aujourd’hui pour un Français d’ancienne souche de lire les thèses identitaires pour commencer à éprouver cette « angoisse ethnique », ni de lire Renaud Camus pour accréditer la thèse du « grand remplacement » par des populations qui sont non seulement issues d’une autre culture, et majoritairement d’une autre religion, mais encore d’autres origines ethniques. Et le caractère ethnique constitue un élément immédiatement visible de la problématique démographique. Ce surgissement du paradigme ethnique est à prendre au sérieux parce qu’il porte les germes d’une partition qui constituerait le terreau optimal pour alimenter la guerre intérieure souhaitée par les propagateurs de l’islam radical. C’est particulièrement grave parce que le paradigme ethnique porte en lui un potentiel de violence destructrice. […]

Faire face à ce risque commande de déployer une vision ajustée de l’identité. Plutôt qu’une identité défensive qui serait à la fois le refuge et l’arme d’une tribu de « Français de souche de culture chrétienne », la France a besoin de sortir de son amnésie culturelle – y compris de son oubli, parfois volontaire et idéologique, de sa source chrétienne – pour faire appel au meilleur de sa mémoire et de son identité. Cette mémoire et cette identité n’ont pas vocation à fournir les marqueurs particuliers d’une tribu, mais à constituer un élément substantiel du « commun ». Il s’agit de déployer à nouveau le meilleur de ce qui constitue notre culture. Voici qui appelle un patriotisme amoureux, pour aimer la substance française et la faire aimer. On ne recrée pas du « commun » ex nihilo par le miracle d’un supposé « nouveau contrat social », on recrée du commun à partir d’un héritage vivant, à partir de ce que nous avons reçu et que nous avons le devoir de donner et partager. Il s’agit ici d’une identité-don, d’une identité-partage. Une échelle de valeurs universelles partagées ne peut suffire à en fournir le contenu : cette identité repose sur la nation considérée principalement dans son acception culturelle, et certainement pas dans une dimension ethnique ou ethno-religieuse. […] »

Nouvelles violences en banlieue

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Des incidents «éparpillés» ont éclaté en Seine-Saint-Denis dans la nuit du 9 au 10 février. Quelques véhicules et poubelles ont été incendiés à Tremblay-en-France, Pierrefitte, Bobigny, et Noisy-le-Grand.

Les incidents ont conduit à l’arrestation de 18 personnes, dont une à Aulnay-sous-Bois.

En Seine-Saint-Denis, 32 lignes de bus ne roulent plus le soir à cause des attaques. A Aulnay-sous-Bois, des véhicules sont incendiés en plein jour.

Il y a aussi des violences dans les Yvelines, à Chanteloup-les-Vignes, Sartrouville, Vélizy et Poissy.

Désaccord avec le pape ? L’exemple de saint Robert Bellarmin

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Un moine-blogueur écrit à propos des troubles actuels au sein de l’Eglise (Franciscains de l’Immaculée, Ordre de Malte, Dubia sur l’exhortation Amoris Laetitia, les relations diplomatiques avec la Chine, la traduction du Missel romain et le renouvellement total de la Congrégation pour le Culte divin…) :

Unknown-26« […] Dans cette question, le plus prudent serait de faire confiance a priori à l’autorité. Si le pape agit dans un certain sens, et reste discret sur ses motivations réelles, on doit patienter et faire confiance, jusqu’à ce que la pleine lumière soit faite. Ceci dit, certains peuvent avoir des informations sûres qui tendent à prouver une forme d’injustice dans l’exercice de l’autorité. Un désaccord, complet ou partiel, avec le pape serait pour eux une chose légitime. Mais je crains que certains, ayant des préjugés au départ contre le pontife, n’aille un peu vite en besogne. Une critique du pontife romain est donc possible, mais elle doit se baser sur des faits certains et non sur des préjugés. Saint Robert Bellarmin, docteur de l’Église, non suspect de manque de loyauté envers le Saint-Siège, eut un désaccord avec le pape Clément VIII et il dut s’éloigner de Rome. Ici c’est le cardinal qui est saint et non le pape. Toute la vie de Saint Robert Bellarmin a été un service ardent, passionné de l’Église et du Souverain Pontife. Mais cet amour de l’Église et du Pape a été assez fort pour que Saint Robert Bellarmin ose parler avec sa liberté de prophète. Saint Robert Bellarmin a su dénoncer les abus de la Cour romaine, rédigeant à l’adresse de Clément VIII un mémoire dénonçant les grands abus qui sévissaient dans son entourage. Sans platitude, Saint Robert Bellarmin eut le courage de soutenir que le Pape n’avait qu’un pouvoir indirect sur les États : en 1610, il publie Du pouvoir du Souverain Pontife dans les affaires temporelle, De potestate Summi Pontificit in rebus temporalibus, ce qui lui valut d’être mis à l’index. […] »

Patrick Buisson, l’invité mystère de France 2 face à Marine Le Pen, rend fous les gauchistes

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France 2 est coutumier des invités mystères pour son « Emission politique ». Pour apporter la contradiction à la candidate du Front National, la chaîne a fait appel à Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, ancien rédacteur en chef de Minute et de Valeurs Actuelles, aujourd’hui directeur de la chaîne Histoire.

Cet homme de droite n’est pas apprécié à gauche, c’est le moins que l’on puisse dire. Alors un certain nombre de gauchistes ont dénoncé cette invitation : un homme de droite face à Marine Le Pen, quel crime de lèse-majesté !

Ainsi Claude Askolovitch :

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Un journaliste des Inrocks :

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Un journaliste du Point :

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Un autre de Nice Matin :

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L’intoxicateur professionnel du Monde :

Capture d’écran 2017-02-10 à 08.49.23Une journaliste d’Arte :

Capture d’écran 2017-02-10 à 08.49.35La directrice du Bondy Blog :

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Ces gens comprennent-ils maintenant ce que nous subissons depuis des années avec des intervenants comme Alain Duhamel ou Jean-Michel Apathie pour interroger leurs camarades politiciens, avec lesquels ils ont tout en commun… ?

Macron, Hollande et les petites magouilles entre amis

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La politique glauque à souhait, comme tout ce qui touche de près où de loin à #Macron
. pic.twitter.com/LBZZ26tRjh

— (((#Cyrille))) (@Cyrille50610) 9 février 2017

 

Auteur : erlande

68 ans;45 ans d'expérience dans la communication à haut niveau;licencié en lettres classiques;catholique;gaulliste de gauche à la Malraux;libéral-étatiste à la Jacques Rueff;maître:Saint Thomas d'Aquin:pro-vie sans concession.Centres 'intérêt avec connaissances:théologie,metaphysie,philosophies particulières,morale,affectivité,esthétique,politique,économie,démographie,histoire,sciences physique:physique,astrophysique;sciences de la vie:biologie;sciences humaines:psychologie cognitive,sociologie;statistiques;beaux-arts:littérature,poésie,théâtre,essais,pamphlets;musique classique.Expériences proffessionnelles:toujours chef et responsable:chômage,jeunesse,toxicomanies,énergies,enseignant,conseil en communication:para-pubis,industrie,services;livres;expérience parallèle:campagne électorale gaulliste.Documentation:5 000 livres,plusieurs centaines d'articles.Personnalité:indifférent à l'argent et aux biens matériels;généraliste et pas spécialiste:de minimis non curat praetor;pas de loisirs,plus de vacances;mémoire d'éléphant,pessimiste actif,pas homme de ressentiment;peur de rien sauf du jugement de Dieu.Santé physique:aveugle d'un oeil,l'autre très faible;gammapathie monoclonale stable;compressions de divers nerfs mal placés et plus opérable;névralgies violentes insoignables;trous dans les poumons non cancéreux pour le moment,insomniaque.Situation matérielle:fauché comme les blés.Combatif mais sans haine.Ma devise:servir.Bref,un apax qui exaspère tout le monde mais la réciproque est vraie!

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